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Cancers bronchiques oligométastatiques : une survie proche des maladies localement avancées - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.064 
A.-C. Toffart 1, M. Duruisseaux 1, H. Nagy-Mignotte 1, L. Sakhri 1, P.-Y. Brichon 2, J. Villa 3, D. Hoffman 4, P. Guillem 5, J.-F. Timsit 6, D. Moro-Sibilot 1
1 Service de pneumologie, Grenoble, France 
2 Service de chirurgie thoracique et vasculaire, Grenoble, France 
3 Service de radiothérapie, Grenoble, France 
4 Service de neurochirurgie, Grenoble, France 
5 Centre de coordination en cancérologie, Grenoble, France 
6 Institut Albert-Bonniot, Grenoble, France 

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Résumé

Contexte

Les patients porteurs d’un cancer bronchique non à petites cellules de stade IV ne sont habituellement éligibles qu’à un traitement par chimiothérapie. Les maladies oligo-métastatiques (OM) peuvent bénéficier d’un traitement à visée curative au niveau pulmonaire et sur le/les sites métastatiques. Cette étude compare la survie des patients porteurs d’une maladie OM avec métastase unique synchrone à celle des patients des autres stades évolutifs.

Méthodes

Les données issues de la réunion de concertation pluridisciplinaire d’oncologie thoracique du CHU de Grenoble entre 1993 et 2012 ont été analysées. Les patients de stade IV avec métastase unique synchrone ont été considérés comme OM.

Résultats

Les données de 4917 patients ont été étudiées (18 exclus pour données manquantes). Cent dix patients présentaient une métastase unique, 1508 étaient de stade I/II, 1769 de stade III et 1512 de stade IV avec plus d’une métastase. La médiane de survie globale des patients OM était de 18,8mois [IQR, 9,8–34,6mois]. Elle était de 6,3mois [IQR, 2,4–14,1mois] pour les patients avec plus d’une métastase et de 15,8 mois [IQR, 6,7–40,0mois]) pour les patients de stade III. Parmi les OM, les patients ayant pu être opérés sur les 2 sites de façon complète (n=55, 50 %) avaient une médiane de survie globale de 25,7mois [IQR 14,1–41,5mois], meilleure que les autres (médiane 12,4mois [IQR 5,2–24,9 mois]) (p=10−3).

Conclusion

La survie des patients porteurs d’un CBNPC avec métastase unique est bien meilleure que celle des patients porteurs d’une maladie avec plus d’une métastase. Cette différence est encore plus marquée si la maladie tumorale est opérable sur les 2 sites.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A43 - janvier 2015 Retour au numéro
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